Naturopathie

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Des chercheurs ont identifié le coupable.

Tristesse permanente, hypersomnie, boulimie. La dépression saisonnière fait son retour avec l’automne. Des chercheurs ont enfin compris son origine dans le cerveau.

 

Elle fait son retour chaque automne. La dépression saisonnière, ou trouble affectif saisonnier, est associée au manque de lumière. Des chercheurs danois ont compris le mécanisme à l’œuvre dans le cerveau. Les résultats de leurs travaux ont été présentés au Congrès du Collège Européen de Neuro-psycho-pharmacologie (ESC) à Berlin (Allemagne).

 

Trouver le « bouton » dans le cerveau

Le « blues hivernal » touche jusqu’à une personne sur six dans les pays d’Europe du Nord. Nus sommes moins nombreux en France, mais ce trouble mental reste un fléau pour certains. Car chaque fin d’année, c’est la même histoire : tristesse permanente, irritabilité, hypersomnie et boulimie. La dépression saisonnière est bien connue, son mécanisme l’était moins.

« Nous pensons avoir trouvé le bouton que le cerveau allume quand il doit ajuster la sérotonine aux changements saisonniers », résume Brenda Mc Mahon, qui a dirigé les recherches. Dans le trouble affectif saisonnier comme dans la dépression classique, c’est en effet la sérotonine qui est en cause. C’est plus précisément la façon dont le corps régule ce neurotransmetteur, qui affecte l’humeur, qui est perturbée.

 

Symptômes

 

Pour le caractériser, il faut d'abord réunir les symptômes d'un épisode dépressif classique :

  • absence de motivation,
  • difficulté de concentration,
  • passivité,
  • mélancolie
  • sentiment de fatigue

Pensées suicidaires dans les cas les plus prononcés

 

Ces symptômes doivent durer plusieurs jours par semaine pendant deux ou trois semaines pour que l'on puisse vraiment parler d'épisode dépressif. 

 

Sommeil, appétit, rythme

 

La dépression saisonnière se reconnaît à plusieurs particularités. Les personnes atteintes ont tendance à trop dormir (hypersomnie) et à trop manger (hyperphagie), surtout des sucreries. 

 

Souvent aussi (mais pas systématiquement), la mélancolie atteint son pic en soirée, alors que la tristesse est surtout matinale dans les autres types de dépression. 

 

Enfin, les dépressifs saisonniers retrouvent une humeur stable à partir du printemps et durant tout l'été. 

 

Si les symptômes persistent au cours de cette période, nous sommes en présence d'un épisode dépressif majeur. 

 

Physiologie du trouble saisonnier

 

On trouve probablement un facteur héréditaire dans ce désordre saisonnier, car le mal court souvent dans les familles. 

 

Du point de vue physiologique, les chercheurs ont repéré deux phénomènes associés à la dépression : des variations importantes dans la sécrétion de la mélatonine, une hormone dépendant de notre exposition à la lumière solaire ; une baisse d'activité du système sérotoninergique (un neurotransmetteur de notre cerveau). 

 

Le premier symptôme explique le caractère saisonnier du trouble : il dépendrait directement de la chute de luminosité de la période hivernale.

 

La prévention de la dépression saisonnière

Pourquoi prévenir ?

Pour réduire els symptômes désagréables de la dépression saisonnière.

Pour avoir plus d’énergie  et une meilleure humeur durant les mois où les heures d’ensoleillements sont à leur plus bas.

Mesures préventives 

Bain de lumière naturelle :

Prendre l’air au moins 1 heure par jour et un peu plus longtemps les jours gris, même durant l’hiver. L’éclairage d’intérieur reproduit très mal le spectre lumineux du soleil et est donc loin d’être aussi bénéfique que la lumière extérieure.

Laisser pénétrer le maximum de lumière solaire à l’intérieur de sa demeure. Dans la mesure du possible, les pièces doivent avoir une bonne fenestration. Des murs de couleurs pâles augmentent à coup sûr la luminosité d’une pièce. On peut aussi placer quelques miroirs à des endroits stratégiques.

Exercice physique :

S’il est pratiqué à l’extérieur, à la lumière du jour, l’exercice physique aide à prévenir la dépression saisonnière. La pratique de sport d’hiver ajoute aussi une note de plaisir.

Luminothérapie : 

La luminothérapie est une forme de photothérapie (thérapie qui utilise la lumière) qui consiste tout simplement à s'exposer quotidiennement, à heure fixe, à une lumière blanche de forte intensité.

On recommande de s’exposer 30 minutes par jour à une lampe dont l’intensité lumineuse est de 10 000 lux3. Il est suggéré de débuter graduellement avec des séances de 10 à 15 minutes par jour. De plus, il est recommandé de faire le traitement le matin plutôt que le soir.

Pour le traitement des enfants et des adolescents, la durée doit être moindre, c’est-à-dire environ de 15 à 20 minutes par séance.

En général, un soulagement des symptômes se fait sentir après 2 à 4 jours de luminothérapie, mais 4 semaines d’utilisation sont habituellement nécessaires avant d’observer une nette amélioration et des changements biologiques mesurables.

Idéalement, le traitement débute dès septembre ou octobre et se poursuit jusqu’au printemps. Certaines personnes peuvent également en ressentir le besoin en été s’il fait gris plusieurs jours d’affilée5. Les individus les plus atteints peuvent ressentir un retour des symptômes seulement après 2 ou 3 jours d’arrêt du traitement. Ainsi, il est préférable de diminuer son exposition graduellement.

 

Autres mesures préventives

Consommation de poisson 

Chez les Islandais, on observe peu de dépression saisonnière comparativement à d’autres peuples nordiques. Certains chercheurs attribuent ce phénomène à leur consommation élevée de poisson et de fruit de mer. Ceux-ci sont riches en acides gras oméga-3, des nutriments qui semblent contrer la dépression. Certains facteurs liés aux gènes contribueraient également à tenir les Islandais plus éloignés de cette forme de dépression. Il s’agit encore d’hypothèses. A l’heure actuelle, on ignore l’effet que peut avoir la consommation d’omég-3 sur les symptômes de la dépression saisonnière.

Les TCC (thérapies cognitives et comportementales) :

 

Les TCC sont une forme de psychothérapie par la parole déjà utilisée pour traiter les dépressions classiques (mais beaucoup d’autres troubles aussi). Cette méthode incite notamment à programmer des activités agréables, chasser les pensées négatives et changer de comportement pendant l'hiver. Les TCC, seules ou associées à la luminothérapie, se sont révélées efficaces pour soigner la dépression saisonnière.

 

Positiver:Pas toujours facile de voir la vie en rose (ou en bleu azur ensoleillé) quand on croule sous les contraintes de la vie. Le stress est présent, on a des fois du mal à bien le gérer. Ce n’est pas une raison d’empirer les choses. Respirez en amenant à vous une image positive, agréable. Pensez aux prochaines vacances ensoleillées par exemple. Le mauvais temps échappe à notre contrôle, apprenons à l’accepter et à en tirer profit.

 

Marcher:Profiter de l’arrêt de la pluie pour longer la rue marchande à grande enjambée ou faire le tour du pâté de maisons à grande enjambées, en respirant à pleins poumons l’air frais (voire froid). Sentez le passage de l’air dans vos narines, vers vos poumons. Pensez à au thé-cannelle que vous allez vous préparer en rentrant.

 

Nager:pourquoi ne pas profiter du ciel gris pour une bonne heure de natation dans l’eau chauffée de la piscine à laquelle vous êtes abonnées. Nager à votre rythme (il n’est pas question de battre le record du monde des 400 mètres 4 nages). Sentez votre corps glisser dans l’eau. Terminer par un quart d’heure d’étirements dans l’eau. On se sent plus légère après.

 

Chouchoutez-vous:Offrez-vous des moments de détente-beauté, à l’institut ou chez vous. Un gommage dynamisant, un masque énergisant et pourquoi ne pas remplacer son hydratant habituel par un soin autobronzant.

 

L’alimentation :

Notre alimentation présente des carences en quelques matières chimiques nécessaires à la santé psychologique. Les repas préparés, que l'on consomme de plus en plus et sur le pouce, sont souvent riches en graisses ou en sucres, pouvant entraîner des carences en certains nutriments, tels que les vitamines et les acides aminés.

L'un de ces acides aminés, le tryptophane, est le précurseur de la sérotonine, hormone impliquée dans le sommeil et le bien-être.

Il est recommandé de consommer des aliments riches en tryptophane, en oméga 3, en magnésium et en vitamines qui entrent dans la production de la sérotonine : Vit B.

Tryptophane: œufs, laitages, viandes – dont dinde – poisson, soja, tomate, aubergine, avocat, pain de blé complet, banane, datte, noix, prune.

Oméga 3: poissons gras (tels que le saumon, le thon, l’anchois, la sardine, le hareng, et le maquereau.) et l'huile de poisson, le jaune d’œuf, certaines sources végétales : le lin, les noix et certaines algues.

Vit B1 (Thiamine): la levure de bière, le germe de blé, les viandes, volailles, œufs, poissons, les fruits et légumes, les produits laitiers, les céréales complètes.

Magnésium: chocolat (poudre de cacao), céréales complètes, oléagineux (noix, noisettes, amandes), eaux minérales riches en magnésium, bananes.

 

La méditation et le yoga :

En groupe ou seule chez soi, le yoga et la méditation permettent de reprendre contact avec soi-même. Regarder à l’intérieur de nous ne fait pas partie de nos habitudes, pourtant c’est un moyen très utile pour explorer notre réaction (même inconsciente) aux contraintes de l’environnement.

 

Certes, on ne pas changer le temps, la météo, mais des solutions sont à portée de main pour s'adapter, physiquement, psychologiquement et physiologiquement aux passages des saisons. Prendre le taureau par les cornes c'est adopter un style de vie adéquat pour affronter la pénurie d'ensoleillement. Une bonne alimentation bien choisie et équilibrée, une activité physique régulière et adéquate, une pincée de bonne humeur, une bonne recette pour surmonter la dépression de l'hiver.

 

 

 

 


Aujourd’hui je vais  m’intéresser aux bébés  mais une grande partie des conseils restent valables pour les enfants et les adultes.

Je vous présente donc quelques pistes, qui ont fait leurs preuves, sachant bien sûr que chaque cas est unique et qu’il vaudrait mieux personnaliser ces conseils avec une consultation naturopathique (pour les bébés ça marche aussi, Ava est allée chez un confrère naturopathe pour une première visite de contrôle pour ses 6 mois)

Les causes de l’eczéma sec chez le bébé et les pistes à essayer sont :

  • une alimentation non adaptée 
  • → allaitez le plus longtemps possible 
  • →remplacez le lait de vache par un lait hypoallergénique. On peut aussi essayer le lait de chèvre, de brebis ou de soja (ces derniers peuvent cependant ne pas convenir), le mieux reste le lait de riz supplémenté en calcium. Pas de yaourt, petits suisses, fromages blancs…de vache non plus 
  • →retardez le plus possible la diversification alimentaire (ne rien commencer avant 6 mois, introduire les aliments un par un sur 3 jours), pas d’oeuf ni de poisson la 1ère année, pas d’oléagineux jusqu’à 3 ans.
  • →Possibilité de faire une cure d’huile d’onagre bio, 1/2 café par jour pendant 3 mois (garder la bouteille au réfrigérateur) dès 12 / 18 mois.
  • le stress. heuuuuuu….favorisez et entretenez tous  les moments de relaxation de votre bébé. Les câlins, la musique, les jeux, les sorties, …etc, tout ce qui détend votre bébé. Eliminez/ diminuez tout ce qui semble le stresser. En décodage biologique l’eczéma résulterait d’un conflit de séparation. Expliquez, Rassurez, encore et encore, si cela correspond à l’entrée en crèche, la fin de l’allaitement, le départ d’un conjoint….Expliquez et rassurez.
  • des produits pour la toilette inadaptés 
  • →utilisez un pain dermatologique surgras, hypoallergénique, bio, et rien d’autre!
  • →mettre un adoucisseur sur l’eau de la douche/ du bain, pour éviter le calcaire 
  • →Préférez les douches, à 36°C si possible (un poil plus froid que ce qu’il faut) 
  • →Possibilité ensuite de masser les parties touchées avec de l’huile d’avocat, de germes de blé, d’onagre ou de bourrache (sur peau humide puis on tapote doucement pour sécher) ou masser avec une crème de karité ou de calendula/souci bio. Pas de cold cream ni de vaseline surtout !  On peut aussi faire une compresse d’eau florale de camomille allemande/matricaire ou de lait d’avoine sur les parties touchées.
  •  

  • la pollution sous toutes ses formes qui acidifie la peau 
  • →évitez la pollution tabagique et  la pollution urbaine (facile à dire)
  • →habillez votre bébé avec du coton bio.
  • →Utilisez une lessive et un adoucissant hypoallergéniques
  • →aérez tous les jours et placez un humidificateur d’air dans la chambre de bébé 
  • →Limitez le contact avec les animaux.
  • Faire une cure thermalesi on le peut.
  • Vous pouvez aussi donner à votre bébé de l’homéopathie contre son eczéma sec (à laisser fondre dans le biberon) par ex : Arsenicum iodatum 5 CH, 5 granules 2xpar jour.
  • Bien sûr cette liste n’est pas exhaustive, l’eczéma est fourbe, pour bien faire il faut une bonne séance pour déterminer la cause de la cause de sa cause …Mais on peut obtenir de très nettes améliorations. Essayez quand même ces méthodes douces avant de commencer d’emblée les corticoïdes.

 


Ils sont peu consommés par les Occidentaux et pourtant, ils renferment des quantités importantes d’acides gras essentiels : ce sont les oléagineux. Qui sont-ils ? Quels sont leurs bienfaits ? Lesquels préférer ? Focus sur un groupe d’aliments qui n’a pas toujours bonne presse.

 

Que regroupe cette famille d’aliments ?

 

Ce n’est pas un hasard si le mot « oléagineux » vient du latin Oleumqui signifie « huile » : les oléagineux sont en effet les aliments végétaux dont on extrait de l’huile. Certains sont des graines (sésame, courge, lin, tournesol, cola, ...), d’autres sont des fruits (noix, amande, noisette, pignon, pistache, olive...). Malheureusement, du fait de leur richesse en gras, ils sont souvent boudés par les populations. Une étude britannique a montré que seuls 20% des hommes et des femmes consommaient à la fois des graines et des fruits oléagineux au cours de la semaine. La prise hebdomadaire moyenne atteint à peine 17 g pour les hommes et 12 grammes pour les femmes, ce qui constitue 2 à 3 % des apports en acides gras oméga-3.

 

Ne sont-ils pas trop gras ?

 

On oublie souvent qu’il ne faut pas mettre tous les gras dans le même panier. Les acides gras insaturés, apportés par les oléagineux et les poissons, sont à distinguer des acides gras saturés, apportés par la viande et les produits laitiers, ainsi que des acides gras ditstransque l’on retrouve essentiellement dans les produits industriels et dont on sait qu’ils augmentent significativement le risque de maladie cardiaque. Les chercheurs considèrent que les lipides ne devraient pas occuper plus de 30% de nos apports caloriques journaliers alors qu’actuellement ils représenteraient environ 40%. Pour autant, les oléagineux ont parfaitement leur place au sein de notre alimentation si l’on choisit de ne consommer que très peu de viandes grasses, de charcuteries, de viennoiseries, de fritures et de produits préparés, tous riches en gras néfastes pour la santé.

 

Seraient-ils trop caloriques ?

 

C’est incontestable : les oléagineux sont des aliments caloriques du fait de leur forte teneur en gras. Néanmoins, considérer les aliments du seul point de vue des calories est bien trop réducteur, y compris lorsqu’on cherche à perdre du poids. L’important est de garder une vision globale en étudiant également les densités nutritionnelles et les index de satiété de chaque aliment. Ainsi, les oléagineux se distinguent nettement des aliments industriels transformés, tout aussi caloriques mais beaucoup plus pauvres en nutriments essentiels. Ces derniers s’apparentent à des calories vides : ils remplissent l’estomac, n’apportent aucun nutriment intéressant et ne rassasient pas, ce qui risque de faire basculer la balance énergétique du mauvais côté. Les oléagineux, au contraire, possèdent une haute valeur nutritionnelle et un pouvoir coupe-faim incontestable grâce à leur richesse en fibres alimentaires.

 

Quels nutriments apportent-ils ?

 

Les oléagineux sont particulièrement intéressants sur le plan nutritionnel car ils renferment deux acides gras polyinsaturés qui ne peuvent être synthétisées par l’organisme : les oméga-6 et les oméga-3. Ils contiennent également des taux importants de protéines, surtout les fruits comme le sésame ou l’amande, mais il faudra les associer à de petites portions de légumineuses riches en lysine, en méthionine et en cystine, trois acides aminés essentiels dont ils sont généralement dépourvus. En ce qui concerne les micronutriments, ils apportent de très bonnes quantités de vitamine E (un antioxydant redoutable), de thiamine (vitamine B1), de riboflavine (vitamine B2), d’acide folique (B9) ainsi que de calcium, magnésium, phosphore et potassium. Les fruits oléagineux contiennent par ailleurs des phytostérols et des phyto-oestrogènes, deux composés ayant un rôle bénéfique présumé sur l’absorption du cholestérol

 

Quels bienfaits pour la santé ?

 

Plusieurs études cliniques montrent qu’une consommation régulière d’oléagineux apportent divers bienfaits parmi lesquels une diminution du risque de maladies cardiaques et de diabète de type 2, une diminution du risque de calculs biliaires et du risque de cancer du côlon chez la femme, ainsi qu’un effet hypocholestérolémiant (surtout pour le cholestérol LDL considéré comme « mauvais »). Pour bénéficier de ces effets, la quantité d’oléagineux à consommer équivaut souvent à cinq portions de 30 g par semaine.

En ce qui concerne les effets redoutés sur le poids, il semble que les oléagineux soient bien loin de l’image qu’on leur attribue. Une étudea montré qu’une grande consommation de graisses animales était bien associée à une prise de poids chez les femmes mais qu’une consommation similaire d’oléagineux était au contraire corrélée à une faible perte de poids. D’après une autre étude, cela serait dû en partie à leur faculté à réduire l’appétit de manière significative.

 

Peut-on les recommander à tous ?

 

Une consommation quotidienne de fruits et graines oléagineux s’intègre pleinement dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée. Néanmoins, ces aliments figurent en bonne place dans la liste des principaux allergènes, et c’est notamment le cas de la noix. Une étude a montré que les oléagineux formaient un groupe dont les allergies étaient fortement associées. Autrement dit, une personne allergique à la noisette par exemple, sera davantage susceptible d’être allergique à d’autres oléagineux comme la noix ou la pacane. On recommande également aux personnes allergiques aux arachides de s’abstenir de consommer d’autres fruits oléagineux car ils sont souvent manipulés ensemble dans des entreprises spécialisées dans les fruits à écale. Par ailleurs, les personnes à risque de calculs rénaux ou urinaires devraient éviter de les consommer car ils contiennent des oxalates susceptibles d’entraîner des récidives.

 

 

Comment les consommer ?

 

Les oléagineux ne nécessitent que très peu de préparation et sont donc très faciles à consommer. En purée sur des tartines au petit déjeuner, en salade le midi ou entiers avec des fruits pour la collation, les idées ne manquent pas ! Ne les achetez pas déjà cuisinés (grillés ou salés par exemple) car les bénéfices nutritionnels risquent d’être réduits par une quantité trop importante de sel ou de matières grasses industrielles (les fameux acides gras trans). Évitez également de les manger avant des repas qui s’annoncent particulièrement copieux : souvenez-vous que ce sont des aliments riches en calories !

 

Lesquels préférer ?

 

Il n’y a aucun oléagineux à écarter, mais certains se détachent tout de même par leur richesse exceptionnelle. C’est le cas de l’amandedont la haute teneur en protéines lui confère, avec le soja, le statut de meilleure alternative aux protéines animales. Elle contient également de nombreux minéraux, et notamment un taux exceptionnel de magnésium. On peut également citer la graine de chanvre qui est l’un des seuls aliments à présenter un rapport oméga-6/oméga-3 idéal pour la santé de l’homme (2/1 à 3/1) et à contenir des protéines végétales plus facilement assimilables. Elle reste malheureusement assez peu abordable, en moyenne 30% plus chère que la graine de linqui pour sa part, est la meilleure source d’acide alpha-linoléique (AAL), le gras le plus absent de notre alimentation. Enfin, il ne faut oublier ni la graine de sésame, d’une grande richesse en calcium et renfermant en abondance de la lécithine, ni les noix du Brésilparticulièrement riches en sélénium, un élément rare et bénéfique à petite dose pour l’organisme.


Souvent secrète, la constipationconcerne pourtant 1 personne sur 5 en France, 80% sont des femmes et des personnes âgées.

On considère qu'il y a constipation lorsque l'on va à la selle moins de 3 fois par semaine sur une période longue. On parle de chronicité lorsque le trouble dure depuis au moins 6 mois.

En réflexologie, nous pouvons obtenir d’excellents résultats sur ce type de trouble en y associant bien sûr une hygiène de vie adaptée. L'intérêt de cette technique est qu'elle permet une individualisation du soin. Elle va relancer la circulation d'énergie, d'où l'intérêt de faire des séances régulièrement pour éviter les "blocages". Selon l'ancienneté du trouble, on préconisera 3 à 6 séances.

 

Regardons dès à présent comment fonctionne la réflexologie sur le transit :

De part sa globalité, la réflexologie permet d'atteindre tous les organes, de remonter à la cause de la constipation et donc de réguler le transit à moyen et long terme (avec un travail sur les zones réflexes du système digestif, du bassin, du système nerveux, du système endocrinien, etc.).

Lors d'une séance les pieds parlent d'eux même. Les douleurs, les zones sensibles, les cristaux etc. indiquent au réflexologue les zones à harmoniser.

La réflexologie connait une très belle efficacité sur les problèmes de transit.

 

Regardons les organes directement impliqués dans le transit:

Système digestif(Estomac, Intestin Grêle, Gros Intestin, etc.)

Muscles lisses(En se contractant et se décontractant, les muscles lissent sont essentiels et assurent un bon fonctionnement du système digestif).

 

Regardons a présent de quoi les muscles lisses ont besoin pour se contracter :

Oxygène(Les poumonsleur apportent l'oxygène nécessaire)

Calcium(Thyroïde/Parathyroïdeest impliqué puisqu'il régule l'apport de calcium, le système lymphatiqueet le foiepermettent le transport du calcium sur les muscles)

Les glandes surrénalesinfluencent l'équilibre neuromusculaire (sécrète la noradrénaline qui a aussi une action sur les muscles lisses et le péristaltisme)

Ordre clair du cerveau'le cerveau influence l'activité des muscles en leur donnant des ordres  claires. Il régule ainsi leur activité)

PH sanguin équilibré (les reinsrégulent le PH sanguin)

 

Quelques petits conseils d'hygiène que chacun pourra adapter en fonction de sa propre expérience et de son ressenti :

- Avoir une alimentation riche en fibres (légumes verts, salade, fruits, céréales...)

Car les fibres retiennent l'eau, augmentent le volume des selles, accélèrent le transit et stimulent les contractions de l'intestin.

- Boire beaucoup de liquide (eau, thé, jus de fruits frais)

- Prendre plaisir à se mettre à table, à horaires réguliers, manger dans le calme et prendre le temps de mastiquer.

- Ne pas se retenir d'aller aux toilettes, favoriser l'intimité et le temps que l'on y passe.

- Pratiquer une activité physique.

- On peut penser à la vitamine B6 en cas de stress.

 

Certains végétaux sont particulièrement bénéfiques pour le transit :

La guimauve: la racine contient des mucilagesqui augmentent la consistance des selles et favorisent le   transit intestinal. On peut l'utiliser en décoction (10g de racine dans 1L d'eau froide, porter 10mn à ébullition). Boire 1 tasse au coucher.

Le topinambour: cet ancien légume est riche en fibreset est source d'inulineau fort pouvoir laxatif. C'est donc un stimulateur du transit intestinal et il est en plus reminéralisantcar il contient du potassium, du phosphore, ducalciumet du magnésium. Se prépare comme une pomme de terre.

Le potiron et autre légumequi stimule le transit car il est également riche en fibreset en mannitolaux vertus laxatives.

On conseillera aussi l'artichaut, le boldo, les graines de lin et l'ispaghul.

D'autres aliments riches en fibres: Pousses de soja, petits pois cuits, persil, épinards, mâche, poireaux, haricots secs, pois cassés, lentilles, framboises, groseilles, figues, pommes, poires, kiwis, figues sèches, pruneaux, amandes, raisins secs, son, pain complet, riz complet...

On sait que dans  certains cas, ce phénomène de constipation peut être favorisé par une volonté de figer une situation, de retenir les choses, le fait d'avoir des difficultés à accepter certains changements. Il faudrait alors s'autoriser à changer, à évoluer, à accepter les changements de vie et s'y adapter, s'autoriser à changer ses rituels, ses modes d'activité et de réflexion. A l'image du gros intestin dont le rôle est d'éliminer ce dont le  corps n'a pas besoin et qui de ce fait retient.

Chez la femme enceinte, il convient d'être vigilant afin que le phénomène de constipation, très fréquent à cette période de la vie, ne s'installe pas et ne devienne pas chronique.


La fraise vient du fraisier qui est une plante herbacée.

 

Fraise vient du latin "Fraga", qui a aussi donné "fragrance" qui fait référence à l'odeur dégagée par la fraise.

 

Saviez-vous que c'est un "faux fruit". C'est le réceptacle charnu de la fleur qui s'hypertrophie sous l'action des hormones de croissance des petits grains jaunes, les akènes, qui sont les véritables fruits des fraisiers.

 

Il existe des centaines de variétés de fraisiers, mais si vous avez déjà gouté des fraises des bois, ou bien de culture comme la "gariguette", vous vous abstiendrez d'acheter ces grosses fraises chargées d'eau et sans goût, bodybuildées aux engrais.

 

Les fraises des bois sont connues depuis l'Antiquité. Les Romains les utilisaient déjà comme cosmétiques. Le fraisier est originaire à la fois d'Asie, d'Europe et d'Amérique. Une des raisons de cette dissémination est que les akènes, les vrais fruits du fraisier sont facilement ingérés par les oiseaux et ainsi "transportés" aux quatre coins de la terre.

 

Fruit de saison délicieux, surtout s'il est du jardin, la fraise est vite périssable, choisissez des fruits irréprochables et frais, brillants et à la couleur bien prononcée. Au-delà de 3 jours, la fraise ne se conserve pas.

 

Un proverbe chinois dit :

"Chaque jour, manger une fraise est favorable à la beauté, renforce le corps, fortifie et nourrit".

 

Un autre proverbe : 

" Â la Pentecôte, fraises, on goûte. Â la trinité, fraises au panier"

 

Enfin, au XVIIIe siècle, on nommait fraises "tétons des femme". De là est apparue une des signification "d'aller aux fraises" qui voulait dire flirter.

 

 

Que disent les recherches modernes ?

 

- Elles ont pu montrer que la fraise était très riche en vitamine C lutte conte le vieillissement, puissant antioxydant, en vitamine A pour les défenses immunitaires, en vitamine K pour le système nerveux, en calcium et en magnésium.

 

- Elle contient entre autres des anthocyanes bénéfiques pour l'élasticité des artères. Ils sont capable d'inhiber les multiplications cellulaires dans les cas de cancer du côlon, de la prostate et de la cavité buccale.

 

- Elle aide à lutter contre les bactéries et elle est dépurative.

 

- Le sirop de fraises naturellement sucré est excellent pour l'élimination des calculs biliaires.

 

- Sa couleur rouge est donnée par les flavonoïdes, puissants antioxydants. La fraise est minéralisante et alcalinisante, s'opposant à un terrain trop acide qui peut par exemple être la cause de chutes de cheveux, de rhumatismes, de crise de gouttes...

 

- Les fraises renferment un puissant stimulant de la santé cardiaque. 'L’acide ellogique (polyphénol antioxydant) et les flavonoïdes - ou éléments phytochimiques - possèdent des effets antioxydants bénéfiques pour la santé du coeur, ils peuvent neutraliser les conséquences des lipoprotéines de basse densité ou LDL.

 

La fraise, bonne pour la santé ? 

 

C'est un fruit diurétique, laxatif doux et draineur de l'acide urique et des voies biliaires. En cas de crise de goutte, consommer des fraises est intéressant. La fraise est très désaltérante, c'est un aliment majeur pour se réhydrater en cas de forte chaleur. La fraise est riche en potassium et en phosphore, et elle est bien pourvue en vitamine C, A et K.

 

Une cure de fraises :

 

De bonnes raisons de profiter de la pleine saison pour faire une cure ou une monodiète dépurative. Les monodiètes sont recommandées dans le cadre d'une détoxination en douceur. Il s'agit de consommer exclusivement l'aliment choisi, durant un repas, une journée, ou plus si affinités ! Avec les fraises, ce ne devrait pas vous demander de gros efforts !

 

La cure de détox ou la monodiète de fraises est très facile à faire : consommez des fraises bio (environ 500g) chaque jour durant la saison pour remplacer un repas, généralement le dîner. Il ne faut pas se limiter sur la quantité, vous ne devez pas avoir faim.

 

 

Attention : 

 

La fraise apporte de l'histamine (dans le petit cône blanc près de la queue), les allergiques ne peuvent prendre le risque d'en faire une consommation excessive. De même, cette cure ne peut pas être conseillée aux personnes montrant des signes d'acidification prononcée et de déminéralisation, surveillez les réactions éventuelles de votre organisme, les fraises peuvent être acidifiantes.

 

 

Mode de préparation :

 

Bien évidement, l'idéal serait de les cueillir soi-même, au petit matin quand les fruits sont gorgés de saveur et qu'elles sont bien fermes.

Se conservent 2 à 3 jours au frais. On ne les lave qu'au moment de leur utilisation, en gardant leur pédoncule pour éviter que le fruit se forge d'eau.

La confiture de fraise à la propriété de ne perdre que très peu les effets antioxydants de la fraise (bio avec le moins de sucre rajouté!)

 

Contre indications :

 

En cas de faiblesse de la rate avec des selles molles, il convient d'éviter l'excès de fraises.

 

Une cure de fraise est réputée bonne pour soulager les crises d'arthrite et les rhumatismes, l'hypertension et l'artériosclérose. C'est aussi un excellent reconstituant en période de fatigue ou de convalescence. Le foie et l'ensemble du système digestif seront drainés en douceur.

 


Rechercher la cause de l’eczéma.

 

En Naturopathie on part à la recherche de la cause des maladies, elle propose des solutions naturelles et conseille la mise en place de règle d’hygiène permettant de faire face à l’eczéma.

 

Bien souvent, celle-ci se trouve au niveau digestif.

 

Regardons du coté des émonctoires, quèsaco, on nomme émonctoire les quatre grands pôles chargés d’éliminer les toxines accumulées au sein de l’organisme. Il s’agit des systèmes  dits IRPP pour :

-           Intestins

-           Reins

-           Peau

-           Poumons

 

Leurs bon fonctionnement est un élément capital, ces émonctoires sont comme des vases communicants : un système intoxiqué et débordé passe le relais à un autre.

 

L’alimentation est donc susceptible d’encrasser les intestins (intestin grêle et gros intestin) et d’avoir une répercussion cutanée comme l’eczéma.

Concrètement, une alimentation déséquilibrée va entraîner des problèmes digestifs avec plus ou moins de symptômes.

 

Lorsque les intestins ne sont plus en mesure d’assumer leur rôle correctement et qu’ils sont submergés de toxines qu’ils ne parviennent pas à évacuer, ils passent le relais à un autre émonctoire chargé de gérer le « trop plein » toxémique (de toxines).

C’est très souvent la peau le second émonctoire à intervenir.

Mais lorsque la peau va devoir se charger d’un trop grand nombre de toxines, elle va réagir de façon excessive et déclencher une maladie de peau qui peut être un eczéma.

 

La solution naturopathique à l’eczéma

 

La Naturopathie s’intéresse à la source du problème, qui comme nous venons de le voir, peut être alimentaire.

 

La proposition sera d’adopter une hygiène alimentaire adaptée qui permettra progressivement au système intestinal de fonctionner de nouveau de façon efficace. Ce qui permettra à la peau de ne plus avoir à évacuer les toxines qu’il ne lui appartient pas de gérer, puisque l’intestin s’en chargera normalement.

 

L’alimentation

 

Il s’agira dans un premier temps d’éviter un certain nombre d’aliments qui vont entraîner soit des difficultés de digestion, soit des toxines en excès.

Plus simplement, il suffit de supprimer :

 

-           tous les produits raffinés (sucre blanc, plats cuisinés, biscuits, etc.)

-           tous les laits et leurs dérivés (beurre, crème, yogourt, dessert lacté.)

 

Il est également possible de procéder à un jeûne de courte duré pour favoriser la détoxination :

-           soit un jeûne total de deux jours (sans manger du tout)

-           soit une mono diète de trois jours consistant à ne manger qu’un seul aliment (la carotte est un aliment de choix car elle peut être préparée de différentes façons et qu’elle convient bien aux problèmes de peau).

 

Il faut également supprimer les excitants que sont :

-           l’alcool

-           le tabac

-           le café

 

Un des principes d’une hygiène alimentaire correcte passe par une alimentation de qualité. Celle-ci doit être, en fonction des possibilités de chacun, issus de l’agriculture biologique et surtout sans OGM.

 

De plus, favoriser les aliments basiques (par opposition aux aliments acides) perte de rééquilibrer le pH sanguin et d’aider à l’élimination de la concentration d’acides, générateurs de maladies.

 

Une bonne alimentation luttera naturellement contre l’eczéma variqueux, dû à une stase sanguine même si l’exercice physique aura également un rôle important à jouer.

 

Pour lutter contre l’acidification source (entre autres) d’eczéma, il faut également privilégier les aliments basifiants, c’est à dire les légumes et les fruits (par opposition aux protéines animales) et diminuer le repas du soir.

 

L’hygiène de vie

 

 

Celle que recommande la naturopathie pour éviter les problèmes tels que l’eczéma est simple.

 

Elle passe par :

 

-           une activité physique régulière

-           une oxygénation régulière

o          grand air

o          soleil

-           prendre du temps pour soi et faire en sorte de gérer son stress

o          relaxation

o          sophrologie

o          hypnose et autohypnose

o          méditation

o          yoga

o          massages

o          drainage lymphatique

 

Eczéma et compléments alimentaires

 

La naturopathie propose également un certain nombre de compléments alimentaires destinés à aider la peau à mieux supporter les lésions eczémateuses en attendant un retour à la normale.

 

Votre praticien naturopathe vous soumettra le protocole adapté.

 

Vitamines

 

Il est important de favoriser ses apports en vitamines voire de prendre des compléments alimentaires destinés à en fournir à l’organisme.

 

Les besoins du corps en vitamines :

-           A qui :

o          préserve la souplesse de la peau

o          favorise le processus de cicatrisation

o          permet de lutter contre les infections

-           B qui :

o          Sont fondamentales pour la santé cutanée

-           C qui :

o          Permet elle aussi de lutter contre les infections

-           E qui :

o          Limite le vieillissement cutané et, au long cours, diminue les symptômes de l’eczéma

-           F :

o          Il s’agit des acides gras, indispensables

 

 

Oligo-éléments

 

Les oligo-éléments sont également intéressants. Dans le cadre de l’eczéma, on privilégiera la prise de :

-           cuivre

-           zinc

-           souffre

-           sélénium

-           manganèse

-           iode

-          

La consommation d’eau de Mont Roucous 1 jour sur 2 avec 2 bouchons d’eau bio colloïdale (contenant 72 oligo-éléments et acides aminés d’origine végétale).

 

 

Probiotiques

 

Les probiotiques qui permettent de rééquilibrer la flore intestinale ont une action efficace et permettent de contribuer au traitement de la dermatite atopique chez l’enfant. Le mélange prébiotique/probiotique et la présence d’au moins 9 souches bactériennes différentes sont importants.

 

L’argile pour traiter l’eczéma

 

L’argile est tout à fait en mesure de traiter l’eczéma bien que quelques précautions soient à prendre.

 

Propriétés de l’argile :

-           cicatrisante

-           anti-inflammatoire

-           antiseptique

-           exsudant

 

Ainsi l’argile va permettre de faire sécher les lésions suintantes et d’accélérer de façon spectaculaire leur cicatrisation.

 

 

Grâce à son pouvoir régénérant, les cellules de la peau vont pouvoir se reconstituer rapidement sans risque de surinfection puisque l’argile a également des propriétés antiseptiques.

Les cataplasmes, par leur fraîcheur, auront aussi une action apaisante sur leurs zones particulièrement prurigineuses.

 

Mode de préparation de l’argile :

 

Mélanger de l’argile verte de préférence en poudre (plus simple que l’argile concassée) à de l’eau tiède dans un pot en terre ou en verre (dans tous les cas éviter le plastique et le métal qui altèrent les propriétés de l’argile). Mélanger à la main ou avec une cuillère en bois.

 

Vous devez obtenir une boue épaisse qui servira en cataplasme.

 

Une fois la boue prête, l’appliquer directement sur la peau lésée (ou sur une compresse ou une bande de gaze déposée sur la peau) sur une épaisseur de un à deux centimètres. Renouveler plusieurs fois par jour, ce jusqu'à cicatrisation de la peau.

 

Rincer soigneusement la peau et jeter l’argile.

 

Quelques astuces

 

Il est également possible :

-           d’ajouter qq goutes d’HE de genévrier à la compresse

-           de remplacer l’eau par une tisane de prêle ou d’écorce de chêne

-           rincer avec de la tisane de camomille

A noter : un eczéma nummulaire chronique et suintant, l’on peut utiliser des compresses de sérum physiologique (NaCl 9 pour mille) et d’eau tiède.


Tout d’abord, en naturopathie, la clé de la réussite d’un bon repas est la convivialité. Il s’agit de pouvoir vivre intensément ces moments sans culpabiliser.

 

Comment faire pour surmonter les lendemains de fête difficiles ?

Et pour surmonter les désagréments de l’indigestion ou des nausées ?

Le système digestif n’est pas habitué à soutenir le rythme de cette période de fêtes, et il peut réagir et montrer des signes de saturation. Les symptômes d’indigestion sont directement liés aux excès : aliments trop riches, trop gras, mais aussi excès d’alcool.

 

Voici quelques conseils pour profiter pleinement des repas de fêtes de cette fin d’année sans les désagréments :

 

Afin d'éviter les désagréments nous allons voir quelques astuces vous permettant de profiter sereinement de vos fêtes.

 

Dès le début décembre, pensez à mettre votre corps au repos digestif :

 

En éliminant les plats  tous prêts riches en acides gras saturés, en sel, en conservateur et en sucre qui demandent un travail accru du foie. Privilégiez les légumes verts crus et cuits sous forme de soupe, de potée assaisonnées avec des huiles vierges 1ere pression à froid biologique usez et abusez des condiments carminatifs à associer à une source de protéine, poisson ou viande blanche mais vous pouvez aussi choisir des légumineuses (lentilles, pois cassés..) qui sont d’excellentes sources de protéines végétales.

Diminuez la consommation de produits laitiers et de céréales blanches, optez pour des céréales complètes ou semi complètes pour ceux qui souffrent de colites.  

Dans les semaines précédant ces repas lourds, misez sur des aliments favorisant l’élimination de la bile (produite par le foie) qui va émulsionner les graisses : radis noir, fenouil, artichaut pissenlit. Le matin au réveil le jus d’un citron frais avec un peu d’eau tiède permet une bonne vidange de la vésicule biliaire. Remplacez le café par une infusion de thym ou de romarin, véritables amis du foie.

Un ou deux soirs par semaine remplacez le diner par une mono diète permettant de mettre au repos le système digestif. Vous pourrez consommer des pommes sous forme de compote non sucrée ,de pomme au four ou tout simplement crues selon votre gout, si vous préférez la pomme de terre ,c’est aussi possible mais pas sous forme de frites uniquement vapeur avec un filet d’huile d’olive.

 

Avant  la soirée :

 

  • Le charbon végétal a la capacité d’absorber les toxines au niveau intestinal. Ne pas s’en priver : 1 cuillère à soupe dans un verre d’eau ou 3 gélules avant de commencer le dîner.

 

Pendant la soirée :

 

  • Eviter les apéritifs prolongés : trop d’alcool et trop de grignotage. Proscrire les mélanges d’alcool, choisir de boire du vin rouge et uniquement du vin rouge.
  • Nous sommes tous différents devant l’alcool, et selon notre corpulence, la capacité de l’organisme est différente. Par exemple, une femme de 60 kg métabolise sans difficulté 2 verres de vin, alors que pour un homme de 75 kg, ce sera 3 verres de vin.
  • Alterner un verre d’eau entre chaque verre de vin, cela limite la déshydratation.
  • Manger lentement : prendre le temps de poser sa fourchette entre chaque bouchée. Bien mastiquer, les arômes se développent et c’est encore plus succulent ! Laisser quelques minutes d’intervalle avant de vous resservir.
  • Les effets de l’alcool et des graisses se cumulent… c’est comme ça que le foie sature ! Restez raisonnable.
  • S’offrir en fin de repas de l’eau gazeuse pour favoriser la digestion et éviter la nausée.

 

Le lendemain :

 

  • Si vous vous réveillez avec des nausées ; l’infusion des graines de fenouil 3 fois par jour vous aidera à combattre cet embarras.

 

  • Pour l’indigestion, pensez au radis noir en ampoule, infâme mais d’une efficacité redoutable.

 

  • Une bouillote chaude sur le foie ; ultra efficace, le foie n’aime pas le froid et fonctionne mieux avec de la chaleur.

 

  • L’indigestion génère des toxines, pour les neutraliser le calendula en teinture mère 30 gouttes dans un demi verre d’eau toutes les 3 heures jusqu’à la disparition des symptômes.

 

  • Mettre son organisme au repos ! Une façon de compenser les excès de la veille :

 

  • Un grand verre d’eau au réveil pour réhydrater l’organisme, ajoutez quelques gouttes de citron pour activer les fonctions hépatiques. Tout au  long de la journée, buvez de l’eau et des infusions.

 

  • Un petit déjeuner en fonction de la faim : fruits frais, compote, pain grillé

 

 

  • Déjeuner léger : des crudités, poisson et légumes vapeur.

 

  • Dîner : choisir de consommer uniquement des légumes, soit des jus de légumes frais, ou encore une soupe de légumes. Les légumes sont riches en minéraux, en vitamines, en fibres, ils permettent de rétablir l’équilibre acido-basique de l’organisme.

 

 

Bonnes fêtes !


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